Aucune évolution en ce qui concerne l'énergie, c'est désespérant :
- « Pour réduire les émission de gaz à effet de serre, nous devons atteindre le 100% d'énergies renouvelables. »
Bah, heu, non...
- « Sortir du nucléaire: abandonner les projets d'EPR, planifier le démantèlement [...] des sites nucléaires. »
Tout ça est magiquement remplacé par du V2G et des STEP (alors que le potentiel non exploité de STEP en France est excessivement faible), parce qu'il faut aussi « lutter contre la méthanisation à outrance ».
Niveau cohérence dans le même chapitre, j'aime beaucoup le : « arrêter les subventions aux énergies fossiles » suivi de « annuler les hausses du tarif du gaz depuis 2017. » Pour diviser un prix de vente par 2 alors que le produit coûte bien plus cher à être mis à disposition qu'avant (même s'il n'y avait pas eu de changement de fournisseur, ni de système de marché européen, ni de crise inflationniste – qui sont pourtant une réalité matérielle actuelle qu'on ne peut ignorer par idéologie –, il y aurait quand même 8 ans d'inflation normale qui seraient passée par là), il va falloir sacrément subventionner !
Après moi, j’aimerai que JLM soit moins aggréssif et recule.
Pas convaincu que ça changerait grand chose à ce niveau. Les non-partisans de la ligne de conflictualisation/bordélisation soit sont partis, soit sont bien en retrait : les Panot, Boyard, Guiraud, Léaument, Portes, Clouet, ... bref toutes les têtes de gondole médiatiques du moment c'est le même niveau d'agressivité, si ce n'est plus, que Mélenchon, mais en nettement plus cons que lui. Il n'y en a pas beaucoup qui surnagent ; qui a une présence politico-médiatique tout en ne démontrant pas qu'il est trépané à chaque fois qu'il l'ouvre ? Bernacilis, Coquerel ? Peut-être Bompard s'il cessait d'être la voix de son maître (mais après tant d'années de dressage, j'ai des doutes). Lachaud, peut-être, je ne sais plus.
Le raccordement DSL passe par un DSLAM du quartier/village, une pièce avec un minimum de contrôle d’accès.
Le raccordement fibre se fait dans des armoires éparpillés dans les rues, parking, sous-sol de résidences. Les armoires n’ont pas de contrôle d’accès hormis une clef triangle. Elles sont souvent mal/pas fermées, et les sous-sous-traitant foutent un bordel pas possible lorsqu’il raccordent. Elles sont vulnérables face au vandalisme.
Hein ? Les armoires éparpillées dans les rues, etc, ouvertes à n'importe qui passant par là, ça ne date pas de la fibre !
À peine lancée, l'IA française Lucie raconte n'importe quoi et est mise hors ligne par ses créateurs
Dur de quantifier combien cela a coûté d’utiliser ce supercalculateur
Ben, il n'y a pas une tarification à l'accès/usage/temps ?
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C'est toujours la même mécanique :
- la SNCF ferme un tronçon (ici : Felletin–la Courtine) en milieu de ligne (ici: Guéret–Aubusson–Ussel) et garde 1 ou 2 moignons en impasse (ici : Guéret–Aubusson–felletin coté nord, et Ussel–la Courtine côté sud) ;
- le trafic sur les moignons baisse puisqu'ils qu'ils n'offrent plus qu'une seule direction (ce qui implique des détours abominables quand on veut rejoindre une gare situé dans la mauvaise direction et détourne donc du train les client potentiels) et en plus sont privés du trafic de transit ;
- 10 ou 15 ans plus tard, fermons donc un moignon (ici : Ussel–la Courtine malgré la présence du grand camp militaire) ;
- 20 ans plus tard, raccourcissons encore le second moignon (ici : en l'arrêtant à Aubusson) ;
Bonus fourni en série : on fait un chantage éhonté à la Région en lui présentant une facture de plus de 50 millions d'€ pour retaper 10 pauvres kilomètres ! C'est évidemment du foutage de gueule, la SNCF/RFF présente une facture inacceptable pour qu'elle ne soit pas acceptée et ainsi ne jamais rouvrir la ligne après l'avoir fermée pour une raison plus ou moins bidon. Un grand classique. Si jamais la Région acceptait, la SNCF/RFF réviserait à la hausse la facture sous un prétexte quelconque en espérant obtenir finalement un refus.
Edit : attends, mais ils veulent en fait carrément fermer la desserte d'Aubusson aussi... Je n'avais pas compris, ça paraît tellement inconcevable que je n'avais pas imprimé ! Ça fait 20 km de plus, du coup.
On a pris soin entre temps de fermer également, juste à côté et de la même manière, un tronçon de ligne plus importante que celle dont je viens de parler : entre Ussel à l'ouest et La Bourboule et Clermont-Ferrand à l'Est. Une paille, ça signifie juste couper la ligne Limoges–Ussel–Clermont-Ferrand et la ligne Brive–Ussel–Clermont-Ferrand...
Ainsi Ussel n'est plus qu'un moignon elle aussi, alors que se situaient là ou à proximité les connexions de pas mal de lignes. On peut supposer que parmi les 2 lignes (toutes 2 côté ouest) qui la relient encore à Limoges pour l'une, et à Brive pour l'autre, on fera ensuite sauter une des deux en disant qu'une ville comme Ussel ne mérite ni ne nécessite plus d'être desservie par 2 lignes.
Les années passent mais je m'en remets toujours pas : aller créer une gare TGV (séparée de la gare existante) à 5 km à l'ouest d'Agen, ce qui va nécessiter la construction d'un bout de ligne «classique» avec création d'un pont ferroviaire pour traverser la Garonne afin de rejoindre la ligne et la gare existantes au moyen de navettes ; alors même qu'à la même distance de l'autre côté, le tracé de la LGV intercepte la ligne Agen–Auch déjà en place...
Cette ligne ne reçoit plus aucun trafic depuis quelques années et cela aurait été une occasion de revitalisation servie sur un plateau, tout cela en dépensant moins d'argent !
Auscitains qui, s'ils voulaient absolument aller à Bordeaux en chemin de fer, devraient depuis des années (le service voyageur a fermé avant le fret) partir en direction opposée pour aller péter à Toulouse (80 km, la seule des 4 lignes partant d'Auch qui reste ouverte) avant de revenir à Agen (+120 km), au lieu de 65 km en direct d'Auch à Agen... Il ne reste plus que ce moignon de ligne en impasse depuis Toulouse.
La réouverture (repoussée chaque année depuis 10 ans avec la même créativité qu'ailleurs dans la recherche d'excuse de la part de la SNCF) d'Agen-Auch permettrait en outre la réactivation d'un itinéraire de secours et de délestage pour soulager la portion Toulouse-Montauban quand le besoin s'en fait sentir.
NB: Au cas où on pourrait penser à un cas de désertification rurale de la région auscitaine, ce n'est pas le cas, Auch est 2 fois plus peuplé qu'au moment où toutes les lignes ont été construites, Auch et ses environs gagnent lentement des habitants au fil des décennies, et la population des bourgs intermédiaires entre Agen et Auch est stable.
Edit : je rajoute un extrait de la carte du réseau que l'on voit le désert ferroviaire que la Gascogne est devenue : il n'y a plus rien à part le triangle des grosse lignes Bordeaux–Toulouse (suivant la Garonne), Toulouse–Bayonne (longeant les Pyrénées) et Bayonne–Bordeaux (côte atlantique). Oh, le réseau n'avait jamais été aussi dense que dans d'autres régions, mais il faisait quand même un maillage raisonnable, peut-être même d'autant plus simple à conserver. Mais là, le Gers (à part côté Toulouse), le nord des Hautes-Pyrénées, les Landes, c'est désormais tout blanc sur la carte.
Si elles ne sont pas séparables, oui, un peu.
En regardant la fin de la page Wikipedia sur le métro de Lille, je vois qu'il y a déjà eu un marché douteux, de très importants retards de livraison, des pénalités déjà infligées, etc. C'est peut-être un tarif un peu réduit qu'on voit là.
Par exemple : https://www.lavoixdunord.fr/1401866/article/2023-11-27/ligne-1-du-metro-de-lille-la-metropole-attaque-alstom-en-justice
Je trouvais ça cher (14 millions d'€ par rame), mais ce sont des rames doubles (52 mètres) apparemment.
Sur le site d'Alsthom :
fifteen additional 52-metre long new-generation automated metro trainsets, at a cost of around 210 million euro
En fait, ça ferait même nettement moins cher que les 10 millions d'€ par rame simple (26 mètres) commandées par Toulouse il y a 5 ans... bizarre.
Ohhhhhhh... 💡 This is a very welcome explanation. Thank you!
Strands #321
“O ___! My ___!”
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After finishing it, I still have no idea what this grid was about. If someone can explain it to a non-native English speaker who most likely completely missed the cultural reference(s)...
Et puis le délire de l’arme sur la police environnementale c’est la police
Quel délire ? Ils n'ont jamais été armés jusqu'ici, les gusses de la biodiversité. Ils n'ont jamais porté le titre de police dont la sémantique sert désormais de seul argument à ce port d'arme. Je suis désolé, mais ça fait vraiment un sale goût dans la bouche de les voir avec un flingue à la hanche avec écrit en gros POLICE dans le dos, ça a bien changé le rapport avec la population, et pas seulement avec les agriculteurs, hein. Là on se trouve avec les mecs de la biodiversité au contact des promeneurs avec de quoi tuer 15 personnes dans le chargeur ; on est au-delà des revolvers des gardes de l'ONC qui pourtant contrôlaient les chasseurs et arrêtaient les braconniers (et qui étaient lookés «gendarme des champ» et pas estampillés POLICE non plus).
Quelle utilité à ce port d'arme létale permanent ? On va faire cesser un épandage à coups de flingue ?
- Si quelqu'un voit rouge dans une discussion houleuse, ce n'est pas ça qui va l'empêcher de coller un pain dans la gueule de l'agent. Qu'est-ce que l'agent va faire, coller trois pruneaux dans le bide de l'autre parce qu'il a pris une mandale ? À condition qu'il sache se servir de son pistolet sans se tirer une balle dans le pied, ce dont je doute pour beaucoup d'entre eux.
- Et dans les cas de guet-apens prémédité, ce n'est pas son piou-piou qui va l'aider. Avec une bastos de chasse au cerf tirée au fusil à lunette à 250 m, il sera mort avant de comprendre ce qui lui est arrivé.
Or cela n'arrive quasiment jamais, hormis de l'intimidation, il ne s'est quasiment jamais rien passé. Même chez les gardes de l'ONC nettement plus exposés, ça doit faire 25 ou 30 ans qu'il n'y a pas eu de mort dans les rangs. Il n'y en a jamais eu je crois dans la branche biodiversité.
dans ce cas là faut s’indigner aussi quand on se fait contrôler au volant ou contrôle d’identité parce que le policier a une arme ?
Dans pas mal de cas, oui, il faudrait s'en indigner. On est dans une inflation délirante de l'armement : ceux qui étaient déjà armés le sont plus lourdement, ceux qui ne l'étaient pas le deviennent (municipales, biodiversité donc). Et plus on les arme, moins ils hésitent à s'en servir. Alors que l'immense majorité de leurs missions ne requiert pas le port permanent d'arme létale.
Quant aux contrôles d'identité, c'est une blague en soi, une grande partie n'ayant pas de justification légale et étant utilisés comme moyen de pression et d'emmerder le monde pour montrer qui commande. 50 putains de millions de contrôle d'identité seraient réalisés chaque année ! la plupart sans aucune traçabilité ni suivi puisqu'ils n'ont aucune motivation.
Les deux ont des défauts, mais des défauts différents : le mieux c'est d'avoir les deux ! Comme ça tu peux croiser, voir si ça ne fait pas apparaître (ou disparaître) des relations insoupçonnées à première vue en n'ayant qu'un seul indicateur, ou bien prioriser un des deux indicateurs s'il est plus intéressant que l'autre pour un objet d'étude donné.
il y a des Vectron
Ça a l'air vachement orienté fret pour le moment, ces machines, dans les caractéristiques mais surtout l'usage qui en est fait jusqu'ici. Et je vois qu'elles sont homologuées partout mais pas encore en France :-)
et des Traxx
Ça serait la TRAXX P160 AC3 qui serait adaptée aux Intercités ? Ah, mais elle ne dépasse pas 160 km/h, ça fait juste pour de l'Intercité. Plutôt la TRAXX 3 MS qui va à 200 km/h mais qui n'est pas encore vraiment en service, je suppose (pas vu si elle est déjà homologuée ou pas encore, j'ai aperçu des débuts d'essai il y a un an mais mais pas si le processus est terminé).
Qu'est-ce qui se fabrique encore, comme locomotives (pour trains passagers), le marché semblant accaparé par des rames intégrées/monobloc ?
(C'est une vraie question, ça fait une dizaine d'années que je ne suis plus du tout le ferroviaire, alors mes rares et faibles connaissances ne correspondent plus au paysage actuel.)
Mais là on parle d’interfile à vitesse réduite, le motard est donc dans sa “file”, pour l’automobiliste qui va tout droit (ou qui est à l’arrêt) ça ne va rien changer,
Bah le problème c'est que non, le motard n'a pas de file à lui. Et que les 4+ roues peuvent très bien réduire l'espace latéral entre les véhicules quasiment à néant de façon ponctuelle et aléatoire, car ils ne conservent jamais parfaitement leur position tout en restant parfaitement dans leur file/voie. (Pire, en situation chargée (file), les conducteurs ont tendance à se déporter, généralement sur la gauche, de temps en temps pour mieux voir ce qui se passe devant, au delà du cul du véhicule qui les précède.) Les marquages des voie sont faits pour ça : éviter d'aller empiéter sur la trajectoire des autres. En autorisant la circulation hors-file, on perd le bénéfice de toute cette infrastructure.
Ces conditions permettent en principe une circulation en inter-files en sécurité, si l’automobiliste ne sait pas contrôler ses rétros à vitesse modérée bien heureusement qu’il sera responsable.
Hein ? Contrôler ses rétros l'occasion de quelle manœuvre ? La responsabilité première d'un conducteur, c'est d'abord d'être attentif à ce qui se passe devant lui – et dans une circulation en file, ça implique déjà de surveiller le véhicule qui le précède ainsi que ce qui se passe plus loin devant, et en plus ce qui se passe sur les files de gauche et/ou de droite. Autant dire que vérifier en permanence ce qui arrive de derrière, alors qu'en file en plus la vue est obstruée par les autres véhicules qui suivent, c'est un rêve impossible.
C'est au motard qui s'engage de contrôler s'il peut s'engager, pas à l'automobiliste ou camionneur de vérifier à chaque seconde si un motard ne va pas lui débouler dessus depuis l'arrière, à une distance latérale inférieure à n'importe quelle distance de sécurité latérale raisonnable. J'ai mentionné plus haut que le différentiel de vitesse était autorisé à monter à 50 km/h. Même en contrôlant toutes les 2 secondes (!!), ça représente une distance de plus de 25 mètres entre 2 contrôles : le motard pouvait être caché derrière 2 véhicules au précédent contrôle, et maintenant dans ta portière ou ton pare-choc.
Ouiii les bandes cyclables quelle angoisse ! J’ai peur de ne même pas les voir - ça m’est arrivé - ou que je rate un vélo quand je tourne la tête pour contrôler - ça ne n’est pas encore arrivé mais…
Pour moi (qui suis cycliste), telles qu'elle sont faites et réglementées, elles conduisent à des situations accidentogènes aux croisements. Je pense que c'est insoluble en soi et que la seule possibilité c'est que les bandes cyclables disparaissent avant les intersections : que les deux «voies» et les deux circulations fusionnent en un seul flux.
Évidemment, dans un milieu urbain avec des intersections tous les 100 m ou moins, il ne resterait plus grand chose comme bandes cyclables. Et ça ne règle pas la question du péri-urbain avec des bateaux tous les 15 m.
En fait, la voie large toute bête est probablement préférable.
Pour les contrôles je te rejoins : j’emprunte des départementales sur une quarantaine de kilomètres pour aller travailler et constate quotidiennement des comportements à risque mais ne vois que très rarement des gendarmes faire des contrôles. Allez, 5 fois par an peut-être aux horaires ou je circule ? Soit ils sont là à d’autres moments, soit les effectifs ne permettent de couvrir que les priorités du moment, soit autre chose ?
C'est la version optimiste/gentille, là 😀
Dans mon bled (enfin, le voisin à moins de 2 km), les bagnoles garées en infraction, ça commence à 5 mètres de l'entrée de la gendarmerie. Ils s'en contrefoutent. Les stationnement les plus illégaux que je leur ai signalés (des dangereux, notamment des à gauche ; d'autres qui bloquent carrément des voies ad vitam æternam en les transformant en parking privé) : rien à foutre. Les véhicules tellement ventouse que la végétation pousse au travers : rien à foutre si ce n'est pas un hippie.
Un mec qui bloque le seul carrefour du village au rues étroites pendant 20 minutes, stationné tranquille en plein milieu de 2 directions (fallait le voir pour le croire, j'ai eu le temps d'arriver à vélo, d'aller poser et attacher mon vélo, d'aller faire mes courses à l'épicerie, de payer, de ressortir, d'aller faire la queue à la boulangerie, il était toujours là avec sa voiture) les gendarmes passent à ce moment là, ils sont eux aussi bloqués : ils se contentent de le faire avancer de 25 cm, de manière à pouvoir continuer dans leur direction, et se barrent tranquillou vers la gendarmerie, en laissant 2 directions sur 4 complètement bloquées.
Ah par contre, pour collectionner les PV pour dépassement de 5 ou 10 km/h de la vitesse autorisée, à l'endroit qui est passé de 70 à 50 parce que le Maire a fait déplacer le panneau d'entrée d'agglomération pour que les gens passent moins vite devant son magasin, là oui, ils y passent du temps. Ils se régalent, avec tous les locaux qui s'étaient habitués au 70 et qui sont encore en phase de décélération quand ils se font choper...
Ou poursuivre les motos, ça les jeunes gendarmes avides d'action, ils aiment. Quand ce sont des moto-cross qui peuvent passer dans les ruelles ou les sentiers, ils n'ont aucune chance de les attraper sans mettre tout le monde en gros danger (on doit en être à 2 morts en 3 ans dans ce canton de pleine cambrousse de Pétaouchnok-sur-Ruisseau à cause de ces poursuites à la con), mais ils aiment. Le carrossier aussi, il aime récupérer les Duster bleus... Mais sortir leur carnet (ou l'équivalent moderne) pour passer 2 minutes pour coller un PV pour stationnement gênant/dangereux, non, ça c'est chiant. Estimer des distances de sécurité, c'est trop dur, etc.
En faisant 10 pauvres kilomètres à vélo, j'ai le temps de relever 10, 15, 20 infractions plus ou moins légères ou sérieuse. Eux, ils passent un bonne partie de leur temps sur la route, mais ils ne voient rien, ils ne verbalisent rien.
Bon, je dois dire que je vois également très peu d’accidents ou de traces d’accidents, peut-être suis-je juste trop pessimiste ou trop angoissée.
C'est-à-dire que le risque, le danger, ne se concrétisent que rarement. Et quand ils se concrétisent, il y a encore beaucoup de cas où on évite de justesse le carton, où ça passe juste mais ça passe, où les différentes parties-prenantes tente des manœuvres/freinages brutaux et de dernier recours etc.
Exemple : un mec qui sort en reculant de stationnement perpendiculaire à la voie, juste devant moi. J'étais en descente, à 45-50 km/h ; impossible de freiner à temps ; impossible de passer à gauche, car bien que sorti de la droite, il occupait d'un coup toute la largeur de la voie ; j'ai tenté de sauter le trottoir alors que je ne sais pas sauter à vélo ; par miracle je n'ai accroché ni un bout du trottoir, ni son avant, c'est passé. Mais à 15 centimètres près je m’emplafonnais dans le gars, ou j'accrochais un centimètre de trottoir et je finissais comme une merde dans le mur ou le poteau 10 mètres plus loin, et ça aurait peut-être fait un article dans la presse régionale. Il y en a plein des situations comme ça. À l'époque où je prenais le bus, entre les trajets et les interminables correspondances, j'avais le temps d'observer ce qui se passait sur les routes, il y avait plein de petites infractions, de choix aussi improbables que risqués, mais quasiment jamais d'accrochage, soit parce qu'il faut souvent être deux et qu'il manquait le deuxième à l'instant T à l'endroit E, soit parce le deuxième était attentif et réagissait en fonction du mauvais comportement du premier pour l'éviter.
My bad, évidemment, puisque je suis sensée être vigilante et contrôler mes rétroviseurs en permanence.
Bof, tu ne peux pas être vigilante en permanence, et la vérification des rétroviseurs n'est normalement que périodique ou dans le cas d'un changement de direction ou d'allure. De plus, le rétroviseur droit n'est pas obligatoire, donc quand tu n'est pas sur la file de droite, calculer quelqu'un qui te double par la droite (parce qu'on peut y donner le nom qu'on veut, c'est bien ce qui se passe) c'est compliqué... il y a des raisons pour lesquelles doubler par la droite est interdit, et il y a souvent des problèmes avec les bandes cyclables lorsqu'une voiture tourne à droite et ne pense pas à vérifier si un vélo arrive dans le même sens qu'elle (ou y pense mais ne peut pas avoir un angle de vision). On dit que ce n'est pas du dépassement quand il y a circulation en files continues, parce que sinon ça donnerait des situations ubuesques, mais c'est tout (et en pratique ça donne déjà lieu à bien des abus).
Mais là, tu te retrouves à devenir dangereux alors que tu te contentes de rester dans ta voie. Car dans l'allure naturelle d'un véhicule (quel qu'il soit, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles on a codifié qu'il faut laisser 1m50 au vélo qu'on double), sa position fluctue. Avant cette invention, rester entre les lignes suffisait à assurer la sécurité de chacun. Mais maintenant... en théorie le motard (puisque si on détaille les catégories de véhicules autorisés, ça abouti en pratique quasiment aux seuls motards) n'est pas censé s'engager s'il n'a pas assez de place, mais une fois qu'il est engagé...? La règle semble être pensée comme une succession de dépassements successifs, alors qu'elle autorise en même temps bien la circulation continue, et ce avec des différentiels de vitesse pouvant atteindre 49,9999... km/h ! Pareil pour la règle «Avant de circuler en inter-files, le conducteur avertit de son intention les autres usagers» : euh... super... et 100, 500, 1500 mètres plus loin, les usagers «avertis» sont dépassés depuis longtemps et plus personne n'est averti de son intention...
En cas de non-respect
Vu que la Police / Gendarmerie n'est pas foutue de faire respecter quoi que ce soit qui ne sorte pas directement d'une machine (alcootest ou radar) même si c'est sous son nez : les distances de sécurité, les multiples stationnements interdits/gênants/dangereux, les circulations à gauche (spécialité locale ici), les vitesses hors grandes routes et pièges à cons, l'adaptation des vitesses au contexte de visibilité, les priorités, les avertisseurs sonores, les véhicules non homologués, mal immatriculés, l'âge des conducteurs de 2 roues ; on ne va pas se faire d'illusion sur l'application d'une règle à paramètres multiples ! 😀 T'auras juste une opération «coup de poing» médiatique avec convocation de journaliste une fois par an pendant 3 heures sur une route parmi toutes les routes de France et de Navarre.
En France, le seul effet de la construction de renouvelable intermittent est de renchérir le coût de l'électricité : la France consommant moins qu'il y a 15 ans, ajouter de nouveaux moyens de production intermittents n'a eu strictement aucun intérêt puisque ça a demandé de retirer de la production des moyens de production existants, amortis et essentiellement décarbonés, pour leur faire de la place.
Pire peut-être, notre production en thermique (petite, 10% à la louche) n'a pas baissé depuis les années 90 (à part cette année, hyper pluvieuse, qui a permis de faire tourner l'hydro-électrique à fond les ballons à la place, nul doute qu'on aura droit à de la communication triomphante sur l'éradication du thermique ou du fossile...). On a juste remplacé une bonne partie du fossile par de la biomasse (qui déplace surtout les problèmes ). Tout ça, en cramant inutilement chaque année depuis 15 ans plusieurs milliards d'investissement dans l'installation de nouveaux renouvelables intermittents, sans compter l'adaptation du réseau ni le manque à gagner pour nos installations en place (typiquement les centrales nucléaire).
Reste l'avenir, pour revenir à mon premier paragraphe : augmenter la consommation électrique afin que les renouvelables intermittents aient enfin une utilité.
- En ce qui concerne la réindustrialisation du pays, je crois qu'on peut l'oublier, elle n'existe que dans les discours de campagne électorale et disparaît le lendemain des résultats.
- Reste l'électrification des domaines autres que celui de la production d'électricité, comme celui des véhicules. Pour l'instant, on ne voit pas d'effet, les volumes nouvellement appelés par l'électrification de ces secteurs sont donc moindre que les économies et gain d'efficacité électriques faits par ailleurs. Mais bon, il n'y a encore que 2 ou 3 % de véhicules électriques dans le parc automobile français, 4 ou 5% en comptant les hybrides rechargeables : il y a de la marge de progression. Dans l'habitat, il y a remplacement de chaudière à fuel et à gaz par des pompes à chaleur ; mais les PàC remplacent aussi du chauffage électrique classique plus gourmand (qui en France représentait déjà plus d'un tiers des logements) et il y a le réchauffement climatique et la frénésie d'isolation qui font baisser la conso.
Peut-être que les nouveaux usages finiront par dépasser les économies et gain d'efficacité faits en parallèle, mais on n'en est pas encore là.