CHRONIQUE. Dans un récit en librairie mercredi, l’ex-première ministre livre ses souvenirs de Matignon. Si l’amertume affleure, elle dit sa fierté devant le parcours accompli, et dessine en creux le portrait d’un président ambivalent, analyse notre journaliste Solenn de Royer
Le livre commence par la fin : son départ de Matignon, le 9 janvier, alors qu’elle vient de faire voter avec succès la loi sur l’immigration. « Le pire est derrière moi », croit Elisabeth Borne, fin 2023, persuadée qu’elle poursuivra sa « mission » jusqu’aux élections européennes de juin. Le 31 décembre, lors de ses vœux télévisés, Emmanuel Macron « remercie » sa première ministre. Une attention inhabituelle qui inquiète l’intéressée, plutôt que de la rassurer.
Même sans lire la totalité de l'article, la première partie a de quoi nous faire sauter au plafond. Par exemple cet extrait :
Nommée quelques semaines avant les législatives de juin 2022 qui allaient la priver de 40 voix, elle est contrainte de trouver des majorités sur chaque texte et vit mal d’être appelée « Mme 49.3 » – « alors que je l’ai moins utilisé que Michel Rocard » –, tout comme elle réfute sa réputation de « raideur » et de « dureté ».
Faudrait contraster avec le nombre de loi totale que le gouvernement a voulu passer. Si ils ont utilisé le 49.3 pour des lois majeures où ils avaient besoin de convaincre, ça veut tout dire... Et malheureusement c'est le cas !
Ben le bouquin est super pratique pour caler les armoires et les tables. Je recommande d'aller le voler (pas en librairie, évidemment. Plutôt chez un député macroniste de ta connaissance qui l'aura reçu gratos).
Attention ! Voler des livres d'une ancienne première ministre, c'est caca ! Lemmy laisse à l'auteur de ces propos le soin de s'expliquer face à la justice