Parasyte: The Grey est donc un œuvre inattendue et n’existe probablement que par la renommée de son réalisateur Yeon Sang-ho. Une renommée qui lui a permis de jouer sur un célèbre manga japonais bankable, écranisé plusieurs fois déjà (animation et films) pour revenir sur ses thèmes de prédilections : la société contre l’ego, le père ravagé et la fille innocente, l’aliénation religieuse crypto-fasciste, auquel il ajoute une réflexion existentialiste venant miner les fondements du spécisme comme support des idéologies identitaires normalisatrices.