Contrairement à bon nombre des autres accusés, ce trentenaire est issu d'un milieu très aisé et assure avoir eu des parents modèles. Mais à l'audience, mardi après-midi, ses avocats ont tenté de bousculer ses certitudes.
Lorsque les enquêteurs l'ont identifié courant 2021 comme l'un des 72 hommes qui se sont rendus à Mazan, le jeune homme était déjà incarcéré depuis octobre 2020 au centre pénitentiaire du Pontet, près d'Avignon, dans le cadre d'une autre procédure, pour des faits de violences et de viols sur trois anciennes compagnes. Il a été définitivement condamné en appel en janvier à quatorze années de réclusion dans ce dossier. "J'ai touché le fond, je ne peux que rebondir", assure-t-il, soulignant avoir "travaillé sur lui". Jusqu'à présent, Adrien L. a affirmé ne pas "croire à l'absence de consentement" de Gisèle Pelicot.